Les Frères De Beer
C’est l’histoire de 2 simples fermiers dont tout le monde connaît le nom. Johannes Nicolaas et Diederik Arnoldus De Beer. Lorsqu’en 1865, les deux frères achètent la ferme “Vooruitzicht” en Afrique du Sud, ils sont loin de se douter que quelques années plus tard, un diamant y serait découvert. Les faits se produisent en 1871 et le diamant brut ne fait pas moins de 83,5 carats.
Les frères revendent leur terrain pour 6,8 millions de livres britanniques. Une somme importante, relative par rapport aux dizaines de millions de livres de diamants qui ensuite été extraits de la mine De Beers, commencée dans leur cour.
Roi Louis XVI
En 1787, une grande partie des diamants des joyaux de la couronne française a été réaffûté à la Chartreuse d'Anvers, l'occasion de transformer le polissage du diamant.
Le roi Louis XVI avait ordonné de retailler en taille brillant les pierres de taille rose afin de leur donner plus d’éclat (et de pouvoir les revendre plus cher). Cependant, en 1789, la Révolution française éclate. Le roi est assassiné et la plupart de ses diamants disparaissent sans laisser de trace.
Marquise de PompadourLa taille marquise doit son nom à la Marquise de Pompadour. Son amant, Louis XIV, le Roi Soleil, voulait imprimer à jamais la forme de sa bouche sur un diamant.
Le tout Hollywood
Anvers est LE fournisseur de diamants du monde entier. C’est donc également celui des célébrités. Elizabeth Taylor, par exemple, possédait une collection impressionnante de bijoux, qu’elle devait à Richard Burton. Celle-ci incluait entre autres le “Taylor-Burton” (69,42 carats) et le diamant Krupp (33,19 carats). Les diamants s’invitent aussi régulièrement sur les tapis rouges. Un phénomène qui ne date pas d’aujourd’hui. Marilyn Monroe portait le “Moon of Baroda”, un diamant jaune canari de près de 25 carats, lors de la première du film “Les hommes préfèrent les blondes” (Gentlemen Prefer Blondes) en 1953. Lors d’une cérémonie de remise des Oscars, Sarah Jessica Parker arborait, elle, un bracelet en titane et diamants, créé par le célèbre joaillier anversois Francis Mertens. Ces dernières années, les diamants ont également séduit des célébrités telles que Rihanna, Beyonce ou Kim Kardashian.
Le Brillant Delvaux
Delvaux, la plus ancienne maison de belle maroquinerie de luxe au monde, a créé “Le Brillant” à l'occasion de l’Exposition universelle de 1958. Pour célébrer le 40ème anniversaire de ce sac emblématique, imaginé par Paule Goethals, une édition spéciale limitée à 40 exemplaires a été lancée en 1998 : un “Brillant” sur lequel était incrusté… un brillant. Cuir, diamant, haute joaillerie et haute maroquinerie ont ainsi été réunis.
A.F. Vandevorst These boots are not made for walking
En 2013, le duo de créateurs A.F. Vandevorst a conçu, en collaboration avec l’entreprise diamantaire Diarough, l’AWDC et le Flanders Fashion Institute, la paire de bottes la plus chère au monde. Sertie de 39 083 diamants naturels de couleur vive et recouverte de 4483 grammes d'or, cette création a nécessité 30 000 heures de travail. Présentées au monde pour la première fois en 2013 lors de la Business of Design Week de Hong Kong, ces bottes sont estimées à 3,2 millions de dollars.
Rubens Diamant en garantie
S’il est aujourd’hui connu comme artiste peintre, Pierre Paul Rubens était aussi un diplomate qui a entretenu des rapports étroits avec de nombreuses cours d’Europe. Il lui arrivait d’accepter des diamants et pierres précieuses à titre de paiement ou de garantie. Lorsque Marie De Medici fut condamnée à l’exil, elle rendit visite à Rubens à Anvers, lequel lui remit une importante somme d'argent et reçut, en garantie, ses bijoux.
Napoléon - Amitiés contre diamants
Napoléon a visité Anvers 4 fois et y a acheté le “Palais du Meir” pour en faire sa résidence locale. De là, il voulait conquérir l'Angleterre. C’était un célèbre amateur de diamants : la poignée de son épée était incrustée du diamant “Le Régent”. Napoléon a également acheté de nombreuses amitiés au moyen de boîtes à bijoux et à tabac ornées de diamants. Aujourd'hui, c’est un chocolatier qui a investi “son” palais d'Anvers. On peut y admirer un buste de l’Empereur en chocolat.
Raquette de l’ECC
Au Pavillon du diamant du MAS, vous pouvez admirer l’impressionnante raquette en or massif, récompense du tournoi ECC, étincelant de ses 1617 diamants. Au total, 4 exemplaires de cette précieuse raquette ont été produits. Pour la remporter, il fallait remporter l’ECC, le tournoi de tennis d'Anvers, à 3 reprises dans les 5 ans. Ivan Lendl (1985) et Amélie Mauresmo (2007) sont les seuls joueurs à y être parvenus. Grande amatrice de diamants, Venus Williams convoitait elle aussi ce trophée. Mais dans la finale décisive, elle s’est inclinée face à la Belge Kim Clijsters. L’ECC a récemment été renommé Diamond Games. Son trophée, la raquette de diamants, a été redessiné pour l’occasion mais n’en demeure pas moins populaire.
Marcel Tolkowsky
90 % des diamants incolores possèdent une coupe “taille brillant”. Cette coupe à 57 facettes ou surfaces a été mise au point en 1919 par l’Anversois Marcel Tolkowsky. Un brillant à la taille parfaite “triple excellent” fait apparaître un motif “hearts & arrows” (une illusion d’optique créant des cœurs et des flèches). Gaby Tolkowsky, le neveu de Marcel, a taillé quelques-uns des diamants les plus célèbres au monde, tels le Centenaire (273,85 carats) et le Golden Jubilee (545,67 carats), le plus gros diamant facetté au monde.
