Au 15ème siècle, Anvers devient le centre de l’industrie diamantaire. Grâce à la qualité de leurs diamants et à la minutie de leurs ouvrages, les artisans ont rapidement inspiré confiance et fidélité au monde entier. C’est à l’importance de son port et à son ouverture illimitée aux marchés européens qu’Anvers doit sa forte croissance et sa renommée.
Le document le plus ancien attestant de la pratique du commerce du diamant à Anvers date de 1447:
“..no one within the city of Antwerp is to buy, sell, pawn or pass on any false stones imitating diamonds, rubies, emerald or sapphires, ...”
Dès les premiers temps, Anvers crée une zone de commerce régulé et inspire confiance à une industrie en plein essor. De fait, les ouvrages des artisans d’Anvers deviennent encore plus raffinés et plus novateurs.
L’anversois Lodewijck van Bercken, le célèbre inventeur de la "scaif", révolutionne l’art du polissage des diamants. Son nouvel appareil, une roue de polissage couverte d’un mélange d’huile d’olive et de poussière de diamant, permet aux artisans de tailler toutes les facettes du diamant avec une symétrie parfaite et des angles qui reflètent mieux la lumière.
A partir de ce jour, les diamants deviennent célèbres non seulement pour leur solidité mais pour leur éclat inimitable. Le travail de Lodewijck van Bercken est alors si important que Charles le Téméraire devient son protecteur. Ce dernier commande alors la taille de trois diamants : - Le premier est le célèbre Sancy porté par le Roi - Le second, un bijou créé pour le Pape Sixte IV - Le troisième, une bague sertie d’un diamant triangulaire est offerte à Louis XI, roi de France, en signe de sa reconnaissance. Très vite, tous les experts diamantaires d’Europe se réunissent à Anvers pour apprendre les secrets de l’art de la taille. Anvers devient la ville de référence pour cet art. 1585 voit l’arrivée d’un nouveau décret : chaque tailleur doit jurer de respecter scrupuleusement chaque règle instaurée par le commerce diamantaire.
L’anversois Lodewijck van Bercken, le célèbre inventeur de la "scaif", révolutionne l’art du polissage des diamants. Son nouvel appareil, une roue de polissage couverte d’un mélange d’huile d’olive et de poussière de diamant, permet aux artisans de tailler toutes les facettes du diamant avec une symétrie parfaite et des angles qui reflètent mieux la lumière.
A partir de ce jour, les diamants deviennent célèbres non seulement pour leur solidité mais pour leur éclat inimitable. Le travail de Lodewijck van Bercken est alors si important que Charles le Téméraire devient son protecteur. Ce dernier commande alors la taille de trois diamants : - Le premier est le célèbre Sancy porté par le Roi - Le second, un bijou créé pour le Pape Sixte IV - Le troisième, une bague sertie d’un diamant triangulaire est offerte à Louis XI, roi de France, en signe de sa reconnaissance. Très vite, tous les experts diamantaires d’Europe se réunissent à Anvers pour apprendre les secrets de l’art de la taille. Anvers devient la ville de référence pour cet art. 1585 voit l’arrivée d’un nouveau décret : chaque tailleur doit jurer de respecter scrupuleusement chaque règle instaurée par le commerce diamantaire.
Il n’est pas un diamant au monde qui ne passe par Anvers. Les gros diamants y sont taillés et les plus petits y sont inspectés puis 50% y sont vendus. On compte pas moins de 84% des diamants bruts négociés à Anvers.
Aujourd’hui encore, la ville d’Anvers représente le cœur du commerce de diamants. On compte plus de 227 millions de carats en pierres brutes et polies pour un chiffre d’affaire de 58 milliards de dollars. Voila ce qui rend le diamant aussi important : il est l’un des principaux produits d’exportation de Belgique. Il y a 1700 diamantaires et 4 bourses, regroupés dans une zone d’1 km² aux environs de la rue Hoveniersstraat. 32 600 personnes font directement ou indirectement partie de ce réseau de travailleurs diamantaires.
Chaque année, plus d’1 milliard de dollars en diamants taillés sont vendus dans ce quartier diamantaire.
Anvers fut et demeure la ville des diamants. Son pouvoir, son art et son expertise n’ont pas d’égaux dans le monde entier.
Aujourd’hui encore, la ville d’Anvers représente le cœur du commerce de diamants. On compte plus de 227 millions de carats en pierres brutes et polies pour un chiffre d’affaire de 58 milliards de dollars. Voila ce qui rend le diamant aussi important : il est l’un des principaux produits d’exportation de Belgique. Il y a 1700 diamantaires et 4 bourses, regroupés dans une zone d’1 km² aux environs de la rue Hoveniersstraat. 32 600 personnes font directement ou indirectement partie de ce réseau de travailleurs diamantaires.
Chaque année, plus d’1 milliard de dollars en diamants taillés sont vendus dans ce quartier diamantaire.
Anvers fut et demeure la ville des diamants. Son pouvoir, son art et son expertise n’ont pas d’égaux dans le monde entier.
